Fiche métier hôtesse de l’air / steward (PNC) : missions, salaire, formation

Miniature pour article de blog sur la fiche métier hôtesse de l air

Présentation du métier

Quand on pense au métier d’hôtesse de l’air ou de steward, l’image des plateaux-repas vient souvent en premier. Pourtant, ces professionnels qu’on appelle aussi Personnel Navigant Commercial (PNC) assurent bien davantage que le service en cabine, puisqu’ils garantissent avant tout la sécurité et le confort des passagers du décollage à l’atterrissage.

Alors que beaucoup pensent encore qu’il existe une différence entre hôtesse de l’air et steward, ces deux appellations désignent en réalité exactement le même métier. Seule la terminologie change selon le genre, tandis que les missions restent parfaitement identiques. Ces professionnels évoluent dans un environnement particulier où chaque vol apporte son lot de nouveaux défis, ce qui explique en partie l’attrait de cette profession.

Puisque le personnel navigant commercial peut travailler pour différents types de compagnies aériennes, les conditions d’exercice varient considérablement. Qu’il s’agisse d’Air France, d’easyJet, de Ryanair ou d’Emirates, chaque employeur propose ses propres conditions et exigences. Selon l’affectation choisie, les PNC peuvent opérer sur des vols court-courriers en Europe ou s’envoler vers des destinations long-courriers aux quatre coins du monde, cette diversité constituant l’une des richesses principales du métier.

Si vous souhaitez découvrir les coulisses de cette profession, notre immersion dans la vie quotidienne d’un PNC vous dévoile le vrai quotidien de ces professionnels. Comprendre ce que font réellement les hôtesses de l’air et stewards une fois à bord permet de mieux appréhender la richesse de leurs missions.

Missions principales

Bien avant que les passagers ne montent à bord, le travail des PNC commence par un contrôle minutieux de la cabine. Cette vérification des équipements de sécurité s’avère cruciale, car rien ne doit être laissé au hasard concernant les gilets de sauvetage, masques à oxygène, extincteurs et autres dispositifs de sécurité.

Une fois les passagers installés, les démonstrations de sécurité prennent le relais. Même si vous regardez distraitement ces gestes en cherchant votre ceinture, ils représentent un moment crucial pour les hôtesses de l’air et stewards qui expliquent les procédures d’urgence, localisent les issues de secours et s’assurent que chacun respecte scrupuleusement les consignes de sécurité.

Pendant le vol, alors que les missions se diversifient, le service client occupe une grande partie du temps disponible. L’accueil des passagers, la distribution des repas et boissons, ainsi que la vente de produits détaxés sur certains vols constituent l’aspect le plus visible du métier. Cependant, il ne s’agit pas uniquement de service, puisque les PNC surveillent constamment le comportement des voyageurs et interviennent dès que nécessaire.

Même si elles restent heureusement rares, les situations d’urgence font partie intégrante du métier. Qu’il s’agisse d’un malaise d’un passager, de turbulences violentes ou d’un problème technique, les stewards et hôtesses de l’air doivent réagir rapidement tout en gardant leur sang-froid. Grâce à leur formation approfondie, ils peuvent gérer ces moments délicats avec le professionnalisme requis.

Étant donné que les missions varient considérablement selon le type de vol, l’expérience à bord diffère largement. Sur un court-courrier d’une heure, tout s’enchaîne très vite : les PNC doivent assurer la préparation et le service dans un temps réduit. Dans les compagnies low cost, ils participent également à une remise en état rapide de la cabine entre deux vols, ce qui ajoute une dimension logistique supplémentaire. En revanche, sur un long-courrier, le rythme change complètement puisque les services sont plus élaborés et les interactions avec les passagers plus longues. Cette diversité explique en grande partie pourquoi tant de professionnels apprécient ce métier, même si l’aspect financier reste une préoccupation légitime pour les candidats.

Salaire et rémunération

Lorsqu’on s’interroge sur la rémunération d’une hôtesse de l’air, les chiffres varient énormément selon l’expérience acquise et la compagnie choisie. Tandis qu’un débutant commence généralement autour de 1 500 euros nets par mois, cette somme évolue rapidement avec l’ancienneté, ce qui rend ce métier financièrement attractif sur le long terme.

En fonction de l’expérience accumulée, les salaires évoluent de manière progressive. Un débutant avec 0 à 1 an d’expérience touche environ 1 500 euros nets mensuels, alors qu’après 2 à 3 ans, la fourchette s’établit entre 2 000 et 2 500 euros nets. Avec 5 à 10 ans d’ancienneté, les salaires atteignent 2 500 à 3 000 euros nets, tandis que les professionnels comptant plus de 10 ans d’expérience peuvent espérer 3 000 à 3 500 euros nets.

Puisque les différences entre compagnies sont significatives, il est essentiel de les analyser en détail.

Chez Air France, un PNC débute à environ 2 000 € bruts, avec une évolution possible jusqu’à 2 800 € après dix ans. Du côté d’easyJet, le salaire de départ tourne autour de 1 800 € bruts, avec une progression liée principalement à l’ancienneté, pouvant atteindre environ 2 800 €. Emirates se distingue avec un salaire de départ d’environ 2 200 € bruts, pouvant aller jusqu’à 3 000 €, logement souvent inclus.

Au-delà du salaire de base, les primes constituent un élément essentiel de la rémunération globale. Selon la compagnie et le type de vols opérés, les PNC peuvent bénéficier de primes de vol, de nuit ou d’indemnités liées aux escales et aux long-courriers. Certaines compagnies valorisent également la maîtrise de langues étrangères à travers des primes linguistiques, offrant ainsi une reconnaissance concrète des compétences additionnelles.

Pour approfondir tous les détails par compagnie, notre analyse complète du salaire d’une hôtesse de l’air vous donne accès à toutes les grilles tarifaires actualisées. Cependant, pour prétendre à ces rémunérations, encore faut-il franchir l’étape cruciale de la formation et répondre aux prérequis du métier.

Formation et prérequis

Contrairement à ce que beaucoup pensent, devenir hôtesse de l’air ou steward ne nécessite pas un bac+5. Le niveau bac suffit dans la plupart des compagnies, même si de nombreux candidats possèdent aujourd’hui un bac+2. En réalité, l’important réside moins dans le diplôme que dans la motivation et les compétences relationnelles démontrées.

Concernant le fameux CCA (Cabin Crew Attestation) qui effraie souvent les candidats, la situation a considérablement évolué ces dernières années. Ce certificat n’est plus systématiquement obligatoire pour postuler, puisque la majorité des compagnies françaises comme Air France, Transavia ou easyJet proposent désormais des formations internes via des CQP (Certificats de Qualification Professionnelle). Cette évolution signifie que vous passez d’abord les entretiens, puis la compagnie vous forme directement.

Bien que quelques compagnies comme Air Caraïbes exigent encore le CCA avant candidature, elles deviennent minoritaires. Cette transformation change complètement la donne pour les futurs PNC qui peuvent désormais postuler sans investir 1 500 euros dans une formation préalable, ce qui démocratise l’accès au métier.

Malgré cette évolution concernant le CCA, l’anglais reste absolument incontournable. Alors que les compagnies françaises demandent un niveau B2 certifié avec un TOEIC, LILATE ou Linguaskill, les compagnies internationales se contentent d’un anglais courant, mais le recrutement se déroule entièrement dans cette langue. Maîtriser une deuxième langue étrangère constitue un véritable atout, particulièrement pour les vols internationaux où cette compétence est valorisée.

En ce qui concerne les exigences physiques, elles existent mais restent tout à fait raisonnables. Puisqu’il faut être en bonne santé, savoir nager et passer une visite médicale auprès d’un médecin agréé, ces conditions ne constituent pas un obstacle majeur. Côté âge, 18 ans minimum suffisent, sans limite supérieure tant que l’aptitude au travail est maintenue.

Étant donné que les qualités personnelles comptent autant que les diplômes, le sens du service, la résistance au stress et la capacité d’adaptation font souvent la différence lors des entretiens. Si vous souhaitez maximiser vos chances de réussite, notre formation anglais PNC vous prépare spécifiquement aux exigences linguistiques du métier. Une fois ces prérequis maîtrisés, comprendre le processus de sélection devient essentiel.

Processus de recrutement

Même si chaque compagnie développe ses propres méthodes de recrutement PNC, certaines étapes reviennent systématiquement dans le processus. Après la candidature en ligne où vous envoyez CV et lettre de motivation, l’attention aux détails devient cruciale, car une photo professionnelle et une présentation soignée s’avèrent indispensables pour passer cette première sélection.

Tandis que les compagnies traditionnelles comme Air France privilégient les entretiens individuels approfondis, souvent précédés de tests psychotechniques, elles cherchent des profils stables qu’elles formeront en interne via leur CQP. Bien que le processus puisse prendre plusieurs semaines, l’investissement en vaut largement la peine compte tenu de la qualité de la formation proposée.

En revanche, les compagnies low-cost privilégient souvent des processus de recrutement collectifs. Par exemple, Ryanair organise des « Open Days » réunissant plusieurs dizaines de candidats autour de mises en situation, jeux de rôle et entretiens de groupe. De son côté, easyJet suit un processus plus direct, avec une candidature en ligne suivie d’un entretien individuel pour les profils présélectionnés. L’ambiance reste tout aussi formelle et professionnelle que dans les compagnies traditionnelles, et la sélection demeure rigoureuse.

Quant à Emirates et aux compagnies du Golfe, elles ont développé leurs propres « Assessment days » qui combinent tests écrits, entretiens individuels et évaluations en groupe. L’accent étant mis sur l’adaptabilité culturelle et la capacité à travailler dans un environnement international, ces journées permettent d’évaluer des compétences spécifiques.

Pour maximiser vos chances de réussite, plusieurs éléments s’avèrent déterminants : soigner votre présentation, montrer votre motivation sincère pour le métier plutôt que simplement l’envie de voyager, et préparer des exemples concrets de situations où vous avez fait preuve de sang-froid ou d’esprit d’équipe. Notre coaching PNC vous accompagne dans cette préparation cruciale, car une fois recruté, découvrir la réalité du quotidien professionnel devient la prochaine étape.

Conditions de travail

Alors que l’image glamour du métier persiste dans l’imaginaire collectif, la réalité quotidienne d’un PNC diffère souvent de ces représentations. Les horaires de travail constituent l’aspect le plus déroutant, puisqu’ils sont tout sauf réguliers : décollage à 6h du matin un jour, atterrissage à minuit le lendemain, ce qui oblige l’horloge biologique à s’adapter constamment aux variations.

Selon le type de vols choisi, les rotations varient considérablement. Sur les court-courriers, il arrive d’enchaîner 3 à 4 vols dans la journée avec des pauses courtes entre chaque rotation, ce qui s’avère épuisant mais stimulant. En revanche, sur les long-courriers, le rythme change complètement puisqu’un vol Paris-Tokyo peut durer 14 heures, suivi d’une escale de 48 heures avant le vol retour.

Heureusement, les avantages compensent largement les contraintes pour beaucoup de PNC. Grâce aux billets d’avion à tarifs réduits pour vous et votre famille, à la découverte de nouvelles destinations lors des escales et aux rencontres avec des collègues du monde entier, le métier offre des opportunités uniques. Sans compter la satisfaction de travailler dans un environnement international constamment stimulant.

Cependant, il convient d’être honnête sur les inconvénients du métier. Puisque les décalages horaires répétés fatiguent l’organisme et que les fêtes de famille ratées parce que vous travaillez le dimanche deviennent monnaie courante, l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle demande une organisation millimétrée et des sacrifices assumés.

Étant donné que le type de compagnie influence grandement les conditions de travail, il faut bien choisir son employeur. Tandis que les compagnies traditionnelles offrent généralement plus de stabilité et de protection sociale, les low-cost privilégient la flexibilité mais demandent une adaptabilité constante. Les compagnies du Golfe proposent des avantages financiers attractifs mais impliquent une expatriation qui ne convient pas à tous. Heureusement, ce métier offre de belles perspectives d’évolution qui peuvent compenser ces contraintes.

Évolutions de carrière

Contrairement aux idées reçues selon lesquelles la carrière d’hôtesse de l’air ou de steward se limite au service en cabine, plusieurs chemins s’ouvrent aux PNC motivés après quelques années d’expérience. Ces possibilités d’évolution constituent l’un des atouts majeurs de la profession.

Puisque l’évolution la plus naturelle mène vers le poste de chef de cabine, ce responsable supervise l’équipe de PNC, coordonne le service et fait le lien avec le cockpit. Cette promotion s’accompagne d’une augmentation salariale sensible, car on peut compter sur 3 000 à 3 500 euros nets mensuels selon la compagnie. Sur les gros porteurs long-courriers, le poste de chef de cabine principal (Purser) peut même dépasser ces montants grâce aux responsabilités accrues.

Lorsque les PNC expérimentés souhaitent transmettre leur savoir, ils peuvent aussi devenir instructeurs. En formant les nouvelles recrues aux procédures de sécurité et aux standards de service de leur compagnie, ce poste allie expertise technique et pédagogie, tout en offrant des horaires plus réguliers que les vols commerciaux.

Certains PNC choisissent d’évoluer vers des métiers au sol, tels que le recrutement, la formation ou la supervision des opérations. Ces fonctions valorisent pleinement l’expérience acquise en vol, tout en offrant une stabilité géographique souvent recherchée après plusieurs années de voyages intensifs. Elles répondent aux aspirations de ceux qui souhaitent, un jour, se poser.

Étant donné que les compagnies aériennes apprécient la polyvalence de leurs anciens PNC, leur connaissance du terrain et leur sens du service en font des candidats idéaux pour évoluer dans l’entreprise. Si vous voulez en savoir plus sur ces possibilités, notre article sur les perspectives d’évolution détaille toutes ces opportunités. Mais avant de se projeter dans l’avenir, encore faut-il identifier quelles compagnies recrutent actuellement.

Compagnies qui recrutent en 2025

Depuis que le marché de l’emploi PNC a bien récupéré après la crise COVID, la plupart des compagnies recrutent activement pour répondre à la reprise du trafic aérien. Cette situation constitue une excellente nouvelle pour les candidats, car les opportunités se multiplient dans un secteur en pleine expansion.

En France, alors qu’Air France reste l’employeur de référence avec ses recrutements réguliers en CQP alternance, Transavia, sa filiale low-cost, propose aussi des formations internes attractives. Ces compagnies privilégient la stabilité et forment leurs équipes sur le long terme, ce qui rassure les candidats en quête de sécurité professionnelle.

Du côté des compagnies européennes low-cost, easyJet et Ryanair recrutent massivement grâce à leurs processus plus rapides et leur formation entièrement prise en charge. Vueling, la compagnie espagnole, attire de nombreux candidats français grâce à sa base unique à Paris‑Orly, ce qui facilite l’accès au métier tout en limitant les contraintes de mobilité à l’étranger.

Concernant les compagnies du Golfe, elles restent très attractives puisqu’Emirates, Qatar Airways et Etihad offrent des salaires élevés et une expérience internationale unique. Bien que l’aventure de l’expatriation ne convienne pas à tous, les conditions financières compensent largement pour beaucoup de PNC prêts à tenter l’expérience.

Si vous hésitez entre plusieurs compagnies, notre guide comment devenir hôtesse de l’air compare en détail les processus de chaque employeur. L’important étant de choisir la compagnie qui correspond à vos objectifs de carrière et au mode de vie souhaité, une réflexion approfondie s’impose avant de faire ce choix décisif.

Puisque le métier de PNC offre une richesse d’expériences unique, entre la diversité des missions, les perspectives d’évolution et la dimension internationale, cette carrière séduit chaque année des milliers de nouveaux candidats. Si vous vous sentez prêt à franchir le pas, notre formation PNC vous accompagne dans cette belle aventure professionnelle qui pourrait transformer votre avenir.

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