Comment obtenir le CCA hôtesse de l’air ?

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Pour obtenir le CCA hôtesse de l’air, vous devez compléter 5 étapes obligatoires en 4 à 8 mois pour un budget total de 2 400 à 3 200 euros : vérifier vos prérequis, suivre la formation théorique et pratique, réussir les examens DGAC, passer la visite médicale, puis postuler en compagnie.

Mais entre les prérequis cachés, les pièges administratifs, et les coûts réels souvent sous-estimés, beaucoup de candidats se plantent dès les premières étapes. Vous voulez éviter de perdre du temps et de l’argent ? Voici exactement ce qui vous attend, étape par étape, sans langue de bois.

Points clés à retenir

  • Prérequis non négociables : 18 ans révolus, niveau BAC, anglais B2 (720+ points), savoir nager 50m, casier vierge
  • Formation obligatoire : 105h de théorie + 48h de pratique dans un organisme agréé DGAC uniquement
  • Examens DGAC : QCM théorique à 75% minimum + épreuves pratiques notées sur 20 (moyenne 12/20 exigée)
  • Budget réaliste : 1800-2600€ formation + 350€ examens + 60-120€ anglais + 150-300€ visite médicale
  • Visite médicale CEMPN : Obligatoire après le CCA, validité 12 mois, dans un centre agréé uniquement
  • Financement possible : CPF, Pôle Emploi (AIF), facilités de paiement sur 3-6 mois
  • Validité : 5 ans sans exercice, puis renouvellement automatique si activité régulière
  • Débouchés : Candidatures directes sur sites compagnies + formation OCC spécialisée de 4-8 semaines après recrutement

Étape 1 : Les prérequis indispensables avant de vous lancer

Avant même de penser à vous inscrire quelque part, vous devez vérifier que vous cochez toutes les cases. Parce que rien ne sert de rêver si vous ne respectez pas les conditions de base, autant le savoir tout de suite.

Critères administratifs obligatoires

Premier point non négociable : vous devez avoir 18 ans révolus le jour de l’examen. Pas 17 ans et 11 mois, pas « bientôt 18 ans ». La DGAC ne fait pas dans le détail sur ce point.

Côté nationalité, soit vous êtes ressortissant de l’Union européenne, soit vous détenez un titre de séjour valide qui vous autorise à travailler en France. Les compagnies aériennes ne peuvent pas se permettre de recruter quelqu’un qui risque de perdre son droit au travail du jour au lendemain.

Dernière exigence administrative : votre casier judiciaire doit être vierge. On parle du bulletin n°3, celui que vous pouvez demander en ligne. Une simple amende pour excès de vitesse ne pose pas de problème, mais tout ce qui touche à la sécurité publique peut devenir rédhibitoire.

Niveau d’études et compétences linguistiques

Le baccalauréat reste la référence, même si certaines compagnies acceptent parfois des profils sans ce diplôme. Mieux vaut l’avoir que s’en passer, surtout que la concurrence est rude. Si vous avez obtenu votre diplôme à l’étranger, pensez à faire valider votre niveau par les organismes compétents.

Parlons maintenant de l’anglais, parce que c’est souvent là que ça coince. Vous devez maîtriser un niveau B2 minimum, ce qui correspond à peu près à 720-750 points au TOEIC. Les compagnies préfèrent désormais des tests comme le LILATE ou le Linguaskill qui incluent l’expression orale. Après tout, vous allez passer votre temps à parler aux passagers, pas seulement à les écouter.

Si votre niveau d’anglais vous inquiète, vous pouvez toujours suivre une formation d’anglais spécialisée PNC pour vous mettre à niveau avant de vous lancer dans le CCA.

Aptitude physique et certificats

Vous devez savoir nager, et pas juste faire la planche. Le test consiste à parcourir 50 mètres en nage libre dans un temps imparti. L’attestation de natation fait partie du dossier d’inscription, alors prenez quelques cours si vous n’êtes pas au niveau.

La condition physique générale compte aussi. Vous allez subir une visite médicale d’aptitude qui ne pardonne pas. Vue, ouïe, capacités cardiaques, état général… tout y passe. Mieux vaut être honnête avec vous-même sur votre forme physique avant de vous engager dans ce parcours.

Une fois que vous avez fait le point sur tous ces prérequis, vous pouvez passer à l’étape suivante : comprendre ce qui vous attend vraiment pendant la formation.

Étape 2 : La formation CCA, le cœur théorique et pratique

Le Cabin Crew Attestation se compose de deux volets complémentaires. D’abord la théorie, ensuite la pratique. Impossible de faire l’impasse sur l’un ou l’autre, et chacun a ses propres défis.

CCA théorique : maîtriser les connaissances (105-112h)

Pendant 3 à 5 semaines selon les organismes, vous allez assimiler une quantité impressionnante d’informations. Les modules couvrent la sécurité cabine, la sûreté aéroportuaire, le secourisme, les aspects médicaux, les facteurs humains et la gestion des marchandises dangereuses. Chaque matière revêt une importance cruciale, car le jour de l’examen, une seule peut compromettre votre réussite.

Le rythme est soutenu. Vous enchaînez les cours magistraux, les vidéos de démonstration, et les exercices sur plateforme numérique. La plupart des centres proposent des évaluations quotidiennes pour vérifier votre progression. C’est exigeant au début, mais cette méthode vous incite à réviser régulièrement plutôt que de tout reporter à la dernière minute.

Les supports pédagogiques incluent généralement des manuels détaillés, des simulations interactives et un accès à une plateforme e-learning jusqu’à votre passage d’examen. Profitez-en pleinement, car les examens blancs en ligne vous donnent une estimation fiable de votre niveau réel.

Le CCA EASA : une formation intensive internationale

Pour ceux qui visent une carrière dans des compagnies européennes ou internationales, le CCA EASA (European Aviation Safety Agency) constitue une alternative exigeante, mais valorisante.

Cette formation, condensée sur quelques semaines, se déroule intégralement en anglais, ce qui représente un défi supplémentaire, mais aussi un atout majeur pour votre employabilité.

Le programme couvre les mêmes modules que le CCA classique, mais avec une approche standardisée européenne et un niveau d’exigence linguistique élevé. Cette certification ouvre les portes des compagnies aériennes de l’Union européenne et facilite grandement la mobilité professionnelle internationale.

CCA pratique : démontrer votre savoir-faire (48h)

Après la théorie vient la mise en pratique, et là, l’exigence monte d’un cran. Pendant 8 jours intensifs, vous allez apprendre à manipuler du matériel de sécurité, à gérer des situations d’urgence, et à sauver des vies. Littéralement.

Les épreuves aquatiques vous mettent en situation de survie en mer. Vous apprenez à enfiler un gilet de sauvetage en quelques secondes, à vous hisser dans un canot pneumatique, et à remorquer une personne inconsciente sur 25 mètres. L’eau de la piscine est souvent plus froide que prévu, et l’équipement plus lourd qu’anticipé.

La lutte anti-incendie se déroule dans des simulateurs qui reproduisent une cabine enfumée. Vous portez une cagoule respiratoire, vous progressez à tâtons dans un nuage de fumée artificielle, et vous devez éteindre différents types de feux avec les extincteurs appropriés. L’exercice dure quelques minutes, mais il marque durablement les esprits.

Le secourisme d’urgence couvre la réanimation cardio-pulmonaire sur adultes, enfants et nourrissons, les techniques de bandage, et la gestion des urgences médicales fréquentes en vol. Vous manipulez le matériel médical embarqué et apprenez les gestes qui sauvent. Le tout en respectant les procédures aéronautiques, qui diffèrent parfois du secourisme classique.

Enfin, vous vous familiarisez avec tous les équipements de sécurité : ouverture des portes en mode d’urgence, déploiement des toboggans d’évacuation, manipulation des gilets et des masques à oxygène. Chaque geste doit devenir automatique, car en situation réelle, vous n’aurez pas le temps de réfléchir.

Cette formation pratique intensive vous prépare aux examens officiels, mais aussi et surtout aux responsabilités que vous assumerez une fois en poste.

Étape 3 : L’examen DGAC, la validation officielle

Après des semaines de préparation, vous voilà face aux épreuves officielles. La DGAC ne fait pas de cadeaux, et les statistiques parlent d’elles-mêmes : environ 15% des candidats échouent à leur première tentative.

Examen théorique national

L’épreuve se présente sous forme de QCM de 70 questions à traiter en 1h45 sur ordinateur. Vous devez obtenir au minimum 75% de bonnes réponses pour valider, soit 53 questions correctes sur 70. Ça paraît accessible, mais les questions sont parfois tordues et certaines réponses se ressemblent beaucoup.

L’inscription se fait directement auprès de la DGAC, et vous choisissez votre centre d’examen parmi la liste disponible. Les créneaux se remplissent vite, surtout aux périodes de forte demande. Comptez 70 euros de frais d’inscription, gratuits si vous êtes demandeur d’emploi sur justificatif.

Le résultat tombe immédiatement à la fin de l’épreuve. Réussi ou refusé, pas de demi-mesure. Si vous échouez, vous pouvez repasser l’examen, mais votre formation théorique reste valable pendant 2 ans maximum.

Examen pratique sous contrôle DGAC

L’épreuve pratique s’étale sur 2 jours complets avec des inspecteurs DGAC spécialisés. Chaque module fait l’objet d’une évaluation séparée : sécurité (coefficient 2), secourisme (coefficient 1), et survie aquatique.

Pour valider, vous devez obtenir une moyenne générale de 12/20 après application des coefficients. Mais attention aux seuils éliminatoires : moins de 10/20 à la sécurité ou au secourisme, et c’est terminé. Moins de 6/20 à la piscine, même sanction. Pas de rattrapage possible le jour J.

Les examinateurs évaluent votre technique, mais aussi votre attitude sous pression. Ils simulent des situations stressantes pour voir comment vous réagissez. Restez calme, suivez les procédures apprises, et communiquez clairement avec l’équipe. C’est exactement ce qu’on attendra de vous en situation réelle.

Une fois ces épreuves validées, vous obtenez votre précieux CCA. Mais ce n’est pas encore fini : il reste une dernière étape administrative obligatoire.

Budget réel : combien coûte réellement votre CCA ?

Parlons chiffres, parce que c’est souvent la première préoccupation. Le coût total pour obtenir votre CCA tourne autour de 2 400 à 3 200 euros selon les organismes et votre situation.

Détail des coûts de formation

La formation CCA complète coûte entre 1 800 et 2 600 euros selon l’organisme choisi et les services inclus. Ce tarif couvre généralement la théorie, la pratique, les supports pédagogiques, et l’accès aux plateformes d’entraînement.

Les frais d’examen DGAC s’élèvent à 350 euros : 70 euros pour la théorie et 280 euros pour la pratique. Ces montants sont fixés par l’administration et identiques partout. Bonne nouvelle si vous êtes demandeur d’emploi : ces frais sont entièrement exonérés sur justificatif de votre situation.

La certification d’anglais vous coûtera entre 60 et 120 euros selon le test choisi. Le LILATE revient moins cher que le Linguaskill, mais les deux sont reconnus par les compagnies aériennes.

Enfin, la visite médicale au CEMPN coûte entre 150 et 300 euros selon le centre. Cette étape est obligatoire pour valider définitivement votre CCA.

Solutions de financement disponibles

Votre Compte Personnel de Formation peut couvrir une partie ou la totalité des frais. Connectez-vous sur moncompteformation.gouv.fr pour vérifier votre solde disponible. La plupart des organismes de formation sont référencés sur la plateforme.

Si vous êtes demandeur d’emploi, Pôle Emploi peut compléter votre CPF via l’Aide Individuelle à la Formation. Le montant varie selon votre situation, mais ça peut considérablement alléger la facture.

Beaucoup d’organismes proposent des facilités de paiement étalées sur 3 à 6 mois. Ça permet de lisser l’investissement, même si le coût total reste identique.

Certaines compagnies aériennes recrutent sans CCA et financent elles-mêmes la formation. C’est plus rare, mais ça existe. En contrepartie, vous vous engagez généralement pour 2 à 3 ans minimum.

Ce budget représente un investissement conséquent, mais il faut le mettre en perspective avec les perspectives d’emploi et les salaires du secteur.

Étape 4 : L’aptitude médicale classe 2, le sésame final

Votre CCA en poche ne suffit pas. Pour exercer légalement comme Personnel Navigant Commercial, vous devez obtenir un certificat médical d’aptitude de classe 2. Sans ce document, votre CCA reste lettre morte.

Visite obligatoire au CEMPN

Cette visite se déroule dans un Centre d’Expertise Médicale du Personnel Navigant agréé par la DGAC. Vous ne pouvez pas la passer chez votre médecin traitant, même s’il est formidable. La liste des centres figure sur le site officiel de la DGAC.

Les tests couvrent votre acuité visuelle avec et sans correction, votre audition, un électrocardiogramme, des analyses sanguines complètes, et un examen clinique général. Le médecin évalue aussi votre état psychologique et votre capacité à gérer le stress.

Le certificat délivré reste valable 24 mois, renouvelable TOUS LES 2 ANS si vous exercez régulièrement. Si vous restez plus de deux ans sans voler, vous devrez repasser des examens complémentaires.

Les centres agréés se situent principalement dans les grandes villes aéronautiques : Paris, Toulouse, Nice, Lyon, Marseille. Prévoyez vos déplacements à l’avance, car les créneaux se remplissent rapidement.

Préparation et déroulement

Préparez-vous physiquement avant cette visite. Limitez l’alcool et dormez suffisamment la semaine précédente. Les médecins détectent facilement les excès récents.

Apportez votre CCA, une pièce d’identité, des photos d’identité récentes, et tous les formulaires DGAC dûment remplis. Certains centres acceptent les dossiers incomplets, d’autres refusent catégoriquement. Vérifiez avant de vous déplacer.

La visite dure généralement une demi-journée. Vous passez d’un spécialiste à l’autre : ophtalmologue, ORL, cardiologue, médecin généraliste. Chaque praticien remplit sa partie du dossier médical.

Les résultats arrivent par courrier recommandé dans les jours suivants. En cas d’aptitude avec restrictions, le certificat précise les conditions d’exercice. Une inaptitude peut être temporaire ou définitive selon les motifs.

Une fois ce certificat en votre possession, vous devenez officiellement apte à exercer comme PNC. Reste maintenant à décrocher un emploi.

CCA en poche : et maintenant ?

Vous voilà titulaire de votre CCA et de votre aptitude médicale. Félicitations, mais le parcours ne fait que commencer. Le marché de l’emploi PNC a ses propres règles, qu’il vaut mieux connaître avant de postuler n’importe comment.

Recherche d’emploi et candidatures

Les compagnies aériennes recrutent principalement via leurs sites officiels. Oubliez les sites d’emploi généralistes, ils ne publient que rarement d’offres PNC (sauf notre site spécialisé qui lui est en relation directe avec les compagnies). Consultez régulièrement les pages carrières d’Air France, Transavia, easyJet, Ryanair, et des compagnies du Golfe si ça vous intéresse.

Votre dossier de candidature doit inclure votre CCA, votre certificat médical, votre certification d’anglais, et un CV spécialement adapté au secteur aéronautique. Le format et les informations attendues diffèrent du CV classique.

Le processus de sélection comprend généralement des tests écrits de logique et d’anglais, des entretiens individuels et collectifs, et des mises en situation. Certaines compagnies organisent des journées de recrutement avec plusieurs centaines de candidats pour quelques dizaines de postes.

Une fois recruté, vous suivrez une formation OCC (Operational Conversion Course) spécifique à votre nouvelle compagnie. Cette formation dure entre 2 et 6 semaines selon la compagnie intégrée. Elle couvre les procédures internes, le service commercial, et les spécificités de chaque appareil.

Si vous voulez maximiser vos chances lors des entretiens, vous pouvez suivre un coaching spécialisé PNC qui vous prépare aux questions récurrentes et aux mises en situation.

Validité et maintien du CCA

Votre CCA reste valable 5 ans sans exercice professionnel. Au-delà, vous devrez suivre une formation de remise à niveau pour le réactiver. Autant dire qu’il vaut mieux trouver un emploi rapidement après l’obtention.

Si vous exercez régulièrement, le renouvellement devient automatique grâce au récurrent training annuel obligatoire dans votre compagnie. Cette formation continue maintient vos compétences à jour et prolonge la validité de votre certification.

Votre CCA français reste valable dans toute l’Union européenne. Pour travailler hors UE, certaines équivalences existent, mais les démarches varient selon les pays de destination.

Les perspectives d’évolution incluent les postes de chef de cabine, chef PNC, instructeur en centre de formation, ou reconversion vers les métiers au sol de l’aéronautique. Avec l’expérience, d’autres portes s’ouvrent dans ce secteur passionnant.

Maintenant que vous savez tout ça, regardons les questions qui reviennent le plus souvent.

Ce qu’il faut retenir pour obtenir votre CCA

Obtenir le CCA hôtesse de l’air demande de la rigueur, un budget conséquent et plusieurs mois de patience. Ce n’est ni une formalité ni un parcours du combattant, mais un processus bien structuré qui ne pardonne pas l’improvisation.

Le plus gros piège ? Sous-estimer les prérequis ou se précipiter sans avoir vérifié sa situation administrative et financière. Le marché de l’emploi PNC reste concurrentiel, et les compagnies ne font pas de cadeaux sur les exigences.

Cela dit, avec une préparation sérieuse et les bons organismes de formation, les taux de réussite dépassent les 90%. L’investissement en vaut la peine si vous êtes vraiment motivé par ce métier et ses contraintes.

Étape Actions requises Durée Coût
1. Prérequis Vérifier âge, diplômes, anglais, natation, casier judiciaire 2-4 semaines 60-120€ (test anglais)
2. Formation CCA Théorie (105h) + Pratique (48h) en organisme agréé 4-8 semaines 1800-2600€
3. Examens DGAC QCM théorique (75%) + Épreuves pratiques (12/20) 3 jours 350€
4. Visite médicale Examen complet au CEMPN (vue, ouïe, analyses) 1 journée 150-300€
5. Recherche emploi Candidatures compagnies + Sélections + Formation OCC 2-6 mois Variable
TOTAL Processus complet jusqu’à l’embauche 4-8 mois 2400-3200€

Maintenant, à vous de voir si ce parcours correspond à vos attentes et à votre situation. Parce qu’au final, le CCA n’est que le début de l’aventure.

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